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Entre | dimanche 24 mai 2009


Le pire de tout
Oh oui le pire
C'est de pénétrer dans un lieu, un lieu rempli de gens, de visages et de pensées
Un lieu où se mêlent l'hypocrisie et le jugement atroce de l'espèce humaine
Tu pousses la porte avec hésitation
Et tu te fais envelopper de terreur
Tous les yeux se tournent vers ton être que tu voudrais invisible
Tous les cerveaux carburent à te trouver un défaut
Tu souhaiterais ne plus exister, tellement la panique s'empare de toi
Tu hurles intérieurement, et personne ne t'entend
Tu les sens, tous prêts à te détruire, te réduire en miettes, miettes d'angoisse et de terreur mêlées
Qu'aimerais-tu au juste ?
Tu voudrais ne plus sortir, ne plus côtoyer personne
Tu voudrais arrêter de souffrir pour ce que d'autres trouvent banal voire amusant
Et doucement, tu ne peux que pleurer, avoir peur de ta vie, et de l'existence de tes jours sombres et douloureux
Leurs regards ? De multiples couteaux acérés, plantés dans ta chair fragile
Leurs critiques ? A chacune, un morceau de toi se tord de souffrance
Comment vivre d'une telle façon ? Toi-même ne le sais pas.

Car tu vis et y survis malgré tout.


Mayalen a matérialisé sa pensée à 05:06

Si léger qu’est le poids de la vie sur mes frêles épaules.
Si insoutenable qu’est mon être, éparpillé dans cette pièce.
Je suis seule, femme accroupie dans l’ombre de sa demeure.
Un cadavre sans fantôme, qui s’enchaîne à lui-même. Ma prison est le monde entier, et ce cachot est mon abri. Les autres humains sont des spectres, qui hantent mon cimetière.
Je me blesse en craignant d’être blessée.
Je me préserve de vivre pour éviter ma mort.

Et je reste seule, avec mes poupées de poussière. Si précieux que sont à mes yeux, les motifs de ces murs. Combien mes yeux savent se perdre, dans l’infinité des textures de ma dorée prison. Mes seules amies, sont ces ombres dessinées, par ce jour qui avance.
Si familier qu’est se décor, ou tout est à sa place, tout est immobile.
Mon vrai ennemi, n’est pas la mort.
C’est la vie, qui fait naître la douleur. C’est la beauté, qui me laisse tremblante d’une soif toujours inétanchée. Ce sont les compliments, qui font entrevoir la dureté des plus sombres jugements.
Ma cage est si douce, laissant naitre un monde libéré des entraves du bien et du mal.
Mon agonie, si délicieuse, sans personne pour me voir exister.

Je suis un mariole sans fil, laissé à la dérive.
Je suis cette larme, au coin de mes lèvres, que le moindre soubresaut saurait faire basculer. Je suis la princesse de mon univers.
Où le temps se fige, juste avant la tempête.
Où les monstres dorment, d’un sommeil sans rêve.
Je suis l’histoire sans fin, sans ligne, ni direction.
Je suis un livre vide, qui craint d’être remplis.

N’osez point me toucher. Moi, flocon de givre, ne saurait qu’être anéanti dans le moindre des effleurements.
Ne tuez pas le dragon qui gruge mon âme.
Enroulé contre mon cœur, telle la fleur à épine, vous ne sauriez que nous briser tout deux.

Mon passé est si lourd, m’appuyant contre cette terre. Mais si brillamment retenu, par ce simple fil. Oserais-je le trancher, et gagner les étoiles ?
Libérée de se fardeau, pourrais-je enfin conquérir l’horizon et caresser les arc-en-ciel ?

Je sais bien que non.

Je dois laisser vivre ce dragon qui se nourrit de mon souffle.
Il doit encore dormir, au plus profond de mon cœur.
Je dois le maîtriser, et en faire mon disciple.
Ce n’est que par ses ailes, que je pourrai voler.


Je t'en remercie Fly ... quel beau texte, nommé 'Gora', tu as mis les bons mots. Touchée, coulée ...
Ce texte est la propriété de FlyLeaf_ . Merci de ne pas l'utiliser pour vos fins personnelles.


Mayalen a matérialisé sa pensée à 05:02

Le lycée | dimanche 10 mai 2009


Quelle grande question ça ... le lycée ...
Vous devez sûrement deviner par vous-mêmes que cet espace m'angoisse plus que tout autre chose ...
Sur ma liste de voeux de lycée, j'en ai mis deux. L. Weiss et J. Ferry.
Seul hic ? J. Ferry compte 1600 élèves (aux environs je crois). Et L. Weiss seulement dans les 600 ...
Alors vous comprenez tout aussi bien que je veuille L. Weiss plus que tout !
Mais voilà .. ce n'est pas mon lycée de secteur .. alors pour y entrer, j'ai dû prendre une option assez rare : "La section européenne".
Le problème ? je ne suis pas du tout motivée pour cette option ...

Ca me hante. Ca me stresse. Nouvelles personnes, nouveaux profs, nouvelle ville, nouveau trajet ...
seule.

Entièrement seule.


Mayalen a matérialisé sa pensée à 05:40

Incompréhension | vendredi 8 mai 2009


Le pire de tout. Le pire de ce que je peux ressentir ... être incomprise.
Avoir l'impression que rien n'y personne ne puisse y faire quelque chose. Que rien n'y personne ne puisse se mettre à ma place.
Le regard des gens qui doivent se dire "cette fille est en sucre, elle a peur de tout et de tout le monde". Ceux-là ne comprennent rien. Loin de là.
Ils se font des idées, comme quoi ça va passer, que ce n'est absolument rien, que j'en fais toute une montagne ...
Mes parents les premiers.
Comment leur expliquer ? "Maman, papa, je me sens pas capable d'aller au restaurant" ... ou encore "Maman, désolée, mais je ne veux pas sortir de chez moi aujourd'hui .. oui oui, même pour aller à Disney".
Je me sens comme folle. C'est bien les fous que l'on arrive pas à comprendre, non ?


Mayalen a matérialisé sa pensée à 05:16

Le sport. | mercredi 6 mai 2009


Je débuterais juste par vous proposer d'aller voir le témoignage un peu plus bas avant de lire ce texte ...
Ce blog sert à dénoncer l'enfer que je vis chaque jour, n'importe où, n'importe quand, avec n'importe qui ... et non pas à me plaindre ni à vous faire avoir pitié de moi .. merci d'en prendre conscience ...

Aujourd'hui, basket, comme tous les autres mercredis en séance d'EPS.
Et, on peut le devinez ... les sports collectifs ne sont pas mon fort, hélas ...
Le fait de jouer, d'avoir des responsabilités parmi une équipe (des gens, des gens, toujours des gens ...), que les autres aient donc des occasions de se moquer, de juger ...
Leur présence me gêne, voilà.
Seulement, je ne peux malheureusement pas éviter tout cela: c'est le collège, et ça continuera ainsi durant au moins 3 ans, si ce n'est plus.
Comment s'en sortir ? Le psy, déjà essayé ... il ne me reste pas grand chose.
Shrrr: mes mains trempées d'angoisse s'essuient sur mon pantalon. Brr: mes jambes tremblent à la vue des personnes ...
Je ne peux pas m'en empêcher !! Je ne PEUX PAS !

C'est là que vous pouvez vous rendre compte: à chaque instant de chacune de mes journées, je stresse, pour un rien la plupart du temps, mais la terreur est bien là. Peut-être pas forcément visible pour vous (encore heureux). Mais elle se manifeste en moi, ne s'en fait pas prier ...



Mayalen a matérialisé sa pensée à 12:46

Petit texte écrit après avoir visité un lycée, il y a un mois environ...

"Le lycée Jules Ferry, situé à 20 minutes de chez moi, était classé comme étant mon établissement de secteur. Organisant ce matin ses portes ouvertes, laissant ainsi la chance aux jeunes de troisième de venir découvrir le monde des "grands", j'y fus donc entraînée par mes parents.
Je savais que ce bâtiment abritait un peu plus de 1600 élèves, mais, évidemment, je ne pensais pas que ça se passerait comme ça ...
La rue d'en face, bondée, accueillait quelques centaines de groupes d'adolescents bavards et rieurs. Rien qu'en avançant devant eux, j'eus l'impression qu'on me poignardait de tous les côtés, que leurs regards devenaient sombres et menaçant.
Une fois arrivée dans le hall, une vague de panique déferla sur mon cœur déjà contracté par le stress: une foule de personnes piétinait sur place, attendant des guides, leurs amis, leurs familles ... en haut, une mezzanine était placée, faisant le tour de la salle, si bien que les lycéens y étaient accoudés, observant les visiteurs.
Ce fut là que le souffle me manqua. Mon visage se tourna vers chacun des coins de la pièce, en vain. Il y avait des gens partout, qui semblaient prêts à me sauter dessus, à me frapper, me juger, me critiquer. J'aurais voulu disparaître, pour ne plus qu'ils voient mes habits, mon visages, mes cheveux, mon sac, tout ce qui me représentait et qu'ils étaient en mesure de rabaisser ou de détruire."


Mayalen a matérialisé sa pensée à 11:25

Témoignage d'une phobie sociale | mardi 5 mai 2009


Avant de débuter, un petit cours de culture s’impose.
Le mot agoraphobie vient du grec ἀγορά (foule) et φόβος (peur). Un autre terme peut s’apparenter à celui de l’agoraphobie : il s’agit de l’ochlophobie.
Je n’ai jamais vraiment réussi à faire la différence entre ces deux phobies, qui ont toutes les deux la même hantise : les gens. Ce sont toutes deux des phobies sociales.

Mon problème ? Les autres.
Inconnus, amis, vendeurs, collègues … Tous me font peur. Mais ce n’est pas si simple à dire que cela, et c’est pourquoi je vais tenter de tout exprimer ici (même si l’exprimer est encore trop faible pour qu’on comprenne correctement ce qu’il se passe à l’intérieur des personnes agoraphobes).

C’est très difficile de commencer à raconter cela. Je m’en aperçois en ce moment-même. Quel point aborder en premier ? Que dire et avant quoi ? Il n’y a pourtant pas d’ordres exacts dans mes sentiments et sensations vis-à-vis des gens.
Ce qui est énervant avec cette phobie, c’est les relations avec ses amis. Chaque fête, chaque anniversaire, chaque sortie, chaque invitation, je refuse systématiquement. Même si ceux qui en font la demande sont énormément proches de moi, mon instinct me hurle de ne pas y aller.
Du coup ils commencent à douter, tous ces amis … ils se demandent pourquoi je veux jamais les voir, jamais les inviter … Inviter quelqu’un, je ne peux vraiment pas. C’est quelque chose que je ne peux plus imaginer. Rien que le fait de prendre le téléphone et d’appeler. J’aurais trop peur de tomber sur quelqu’un d’inconnu.
Inconnu. L’inconnu me fait terriblement peur. Être loin des personnes de ma famille et de ma maison me panique. Alors quand j’ai accepté, à grand peine, ce voyage en Italie l’année dernière, je ne m’attendais pas à ce que j’allais vivre : du stress continuel, des sueurs froides rien que pour le fait qu’on m’aperçoive en pyjama, qu’on me regarde, qu’on me juge …
Tous les soirs, mon cœur était si serré que les larmes me venaient aux yeux.
Heureusement, j’ai une qualité que j’admire moi-même : j’arrive très bien à faire semblant, à dissimuler mon angoisse, mes larmes, ma peur, ma panique devant les autres, que ce soit dans un lieu public ou au collège.
Ces deux derniers endroits, étant pourtant mon quotidien, sont synonymes d’enfer.
Au collège, le simple fait de rejoindre seule une salle de cours durant l’interclasse me pétrifie. Celui de traverser la cours en solitaire aussi, dès la fin de ce long et pénible voyage, les larmes me brûlent les paupières. Être dans cet établissement me ronge de l’intérieur, je sue énormément, j’ai des vertiges, et même en ayant mangé beaucoup le matin, mon ventre gargouille sans cesse. Le regard et le dur jugement des personnes de mon âge en sont les raisons.
Mais le pire de tout, c’est que, en ce moment-même, quand je raconte tout ça, je vois bien, je me rends compte de l’étrangeté de ce que je pense et de ce que je ressens.
Cependant, j’ai l’impression d’être bloquée. Bloquée contre un mur cyclopéen, pareil à celui des enfers grecs, celui qui entourait les Champs-Elysées.
Et si le « paradis » était aussi derrière mon mur ?
J’ai l’impression de tout rater sans pour autant y faire quoi que ce soit …
Rester coincée dans un magasin parce qu’il y a quelques personnes dehors, ce n’est pas normal. Avoir de terribles crampes d’estomac lorsqu’une personne étrangère à ma famille se trouve avec moi non plus.
Alors, il y a quelques semaines, j’ai commencé à suivre des séances chez un psy. Au bout de 4 séances, j’y ai renoncé : même son regard me terrorisait.
Et depuis très peu de temps, certains soirs dans ma chambre, j’ai des crises d’angoisse. Peur de mourir, sensation de perte. Juste pour une journée au collège.
Tout ce qui m’est étranger (personne, situation, lieu) me pétrifie. Je ne peux pas vivre normalement. Oh bien sûr, ça ne se voit pas, ou alors pas tant que ça. J’ai besoin continuellement d’une personne qui me connaît et qui connaît mon problème à mes côtés.
Pour encore utiliser quelques exemples, j’aimerais citer le fait d’être placée au premier rang en classe. L’impression d’être observée, de sentir comme une multitude de flèches le regard des gens dans mon dos. Je m’empêche de faire ne serait-ce qu’un simple geste (« si je me gratte, ils vont tous penser que j’ai des pous », etc …). Ca donne peut-être l’image d’être quelque chose d’imbécile, de vraiment abrutie, et cependant ça me gâche la vie. Je ne peux rien faire sans me demander ce que les autres en penseront.
Parler en public me fait trembler, marcher seule dans la rue m’est insupportable.
Et je ne parle pas du futur lycée … énormément de monde, 98% des gens me seront inconnus …
Cette simple pensée m’angoisse, à un point qu’il m’est impossible de décrire.
Acheter le pain ? Ca va pas la tête ?
Aller dans les magasins ? Et puis quoi encore ?
Dès qu’un professeur me fait ne serait-ce qu’une remarque ironique (« Chloé est fatiguée aujourd’hui ») j’ai envie de pleurer et je me mets à trembler.
J’écris ce texte car je pense que ça peut me faire un peu de bien, que vous sachiez, tous autant que vous êtes, ce qu’il se passe. Pour le moment, seul quelques membres de ma famille et 3 ou 4 personnes du collège (ainsi qu’un professeur) le savent.

J’espère qu’on ne me jugera pas sur tout cela.

Chloé.



Mayalen a matérialisé sa pensée à 12:02



Encore un blog ... encore encore ...
Encore une présentation que je vais tenter de rendre original, encore ...

J'ai 15 ans, depuis peu, et je me prénomme Chloé. Mais appelez moi Mayalen, tellement plus original et plus joli ...
Ce blog a été créé avec la nette intention de rendre public ma phobie, rien que pour faire connaître ce problème qui touche beaucoup de personnes en France. Evidemment, j'y raconterai aussi un peu ma vie (ben quoi ? C'est un blog c'est bien fait pour !)

Je n'ai plus grand chose à dire, à part peut-être bonne visite .. encore ..


Mayalen a matérialisé sa pensée à 10:18
 
Moi

Chloé, 15 ans. J'aime pas les gens.

Aime

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