La danse est une vie à part, une passion qui voltige sur la scène du rêve | vendredi 31 juillet 2009
~ La danse ~
Si je peux encore faire quelque chose sans ressentir de crainte, c'est bien danser. Beaucoup de personnes de mon entourage doivent le savoir... Ce n'est pas qu'un sport; ce n'est pas qu'un art; c'est certainement, pour moi, la plus belle façon de vivre qui soit. Alors vous me direz: "Oui mais quand tu dois danser, chaque année, devant 600 personnes, tu n'as pas peur?" Etrangement, non. Et c'est ça qui rend la danse unique. Durant les chorégraphies, voler, se sentir libre enfin, la tête complètement vide, juste hantée par la musique et les mouvements que l'on exécute. Ne pas voir les milliers d'yeux qui nous scrutent, ne pas voir les rideaux, les coulisses. On ne regarde rien. On est entraîné par un indescriptible nuage. La danse est ma vie, je m'en rends compte depuis trop peu de temps. J'en fais au moins une heure par jour, et ce presque sans m'en rendre compte. Une drogue complète.
A la vue de ce titre ... On peut se douter du sujet de l'article ...
Un jour, j'étais assise dans une salle de cinéma encore vide à côté d'un ami (ami qui, soit-dit en passant, connait ma phobie et mon problème dans la foule). Lorsque énormément de gens sont arrivés, pour ne pas voir les multiples menaces qu'ils représentaient tout autour de moi, j'ai gardé longuement la tête sur l'épaule de l'ami en question, histoire de calmer la crise. Puis, au moment où j'ai de nouveau regardé devant moi, un homme et son fils, agé d'environ 5 ans, ont traversé le rang juste devant moi. Quand l'homme était à ma hauteur, j'ai serré la main de mon ami. Mais, à l'instant où l'enfant est passé lui aussi, ma main, automatiquement, s'est desserrée.
Cette petite et étrange anecdote veut tout dire: les enfants d'entre 0 et 10 ans sont pour moi ... d'un extrême réconfort.
A cet âge-là, leur jugement n'ont pas la même capacité de blesser les autres. Ce ne sont tout simplement pas les mêmes. Ils sont innocents, ne croient pas tout savoir. Ils t'aiment seulement si tu es gentil avec eux ...
J'aime les enfants. Au plus grand sens du terme. Car l'amour que je leur porte est synonyme de perfection. Voilà pourquoi, plus tard, ne pouvant en aucun cas travailler AVEC ou POUR des adultes ... j'ai choisi d'être professeur des écoles (maternelle et primaire). Bien sûr, le jugement des parents sera présent continuellement mais, au moins, j'aurai la merveilleuse présence enfantine à mes côtés chaque jour.
Et ne dites pas que je dis cela ou que j'aime d'avance ce métier parce que je me fais des illusions ... mon stage dans une moyenne section de maternelle m'a confortée dans ce projet. Ce fut une semaine d'épanouissement complet.
Adieu collège, bonjour lycée. | mardi 7 juillet 2009
La fin définitive du collège .... Je ne la prévoyais pas si triste et déprimante ....
Je n'aimais pas vraiment cet établissement. Je détestais me lever le matin pour m'y rendre. J'y ai vécu certaines choses que je hais maintenant.
Cependant ... Revenons au jeudi 2 juillet, ce jeudi dernier, où je posais mes pieds une dernière fois sur le sol de Montaigne. Tout le monde s'entendait bien (pour une fois). C'était joyeux, avec tout de même un zeste grandissant de mélancolie.
C'est peut-être idiot de dire ça, mais parmis les personnes que j'aimais le plus au collège ... il y avait des profs ... Les quitter fut quelque chose de vraiment torturant et dur. J'ai passé une magnifique journée. Vraiment magnifique. C'est au moment de partir que la réalité m'est apparu. C'est quand je suis rentrée chez moi le coeur gros de larmes s'apprêtant à s'écouler que j'ai compris la vérité de la situation.
" Chloé, tu as grandi. Regarde autour de toi. Tu vas au lycée maintenant. Plus jamais les gens que tu voyais au collège ne feront partie de ton quotidien. Les professeurs ne te croiseront plus dans les couloirs. Tout sera nouveau. Et inconnu. Et loin de chez toi. "
Vous la connaissiez, vous, la crise de la quinzaine ? La déprime pré-lycée ?
Tiens, une maj ! Oh mon Dieu Chloé est bel et bien VIVANTE ! | lundi 6 juillet 2009
Bonjour ! Ca fait effectivement TRES longtemps et je m'en excuse platement !
Mais je voudrais parler de quelque chose d'énormément important (surtout pour les gens de mon âge apparemment) Les amis.
C'est étrange ... on pourrait tellement débattre là-dessus je trouve ... Certains les font passer en premier dans leur vie ... d'autres en ont beaucoup ... d'autres ne les compte que sur le bout des doigts d'une seule main ...
Avis personnel: Les amis, oui ça peut être utile en effet. Oui, on peut en avoir de très bons. MAIS ! on peut vivre sans. Et cela on ne le sait pas toujours. D'ailleurs, je trouve que le terme d'"ami" est trop souvent mal utilisé. Un véritable ami est quelqu'un que l'on sait qu'on va appeler lorsqu'on ira mal, et qu'on connait presque par coeur. Quelqu'un dont on sait d'avance qu'il saura nous aider. Quelqu'un qu'on aime énormément. Pour l'instant, je ne peux en compter que ... *compte* 2 voire 3.
Un ami n'est pas simplement quelqu'un qu'on apprécie et qu'on voit tous les jours. Ne confondons pas.
Bref, tout ce cirque pour dire à quel point je suis heureuse d'avoir trouvé enfin quelqu'un pour qui je ressens une amitié très profonde et éternelle : Alexandre. Pour dire que cette personne est magnifique et que jamais je n'avais cru pouvoir compter sur quelqu'un comme ça.
Le pire de tout Oh oui le pire C'est de pénétrer dans un lieu, un lieu rempli de gens, de visages et de pensées Un lieu où se mêlent l'hypocrisie et le jugement atroce de l'espèce humaine Tu pousses la porte avec hésitation Et tu te fais envelopper de terreur Tous les yeux se tournent vers ton être que tu voudrais invisible Tous les cerveaux carburent à te trouver un défaut Tu souhaiterais ne plus exister, tellement la panique s'empare de toi Tu hurles intérieurement, et personne ne t'entend Tu les sens, tous prêts à te détruire, te réduire en miettes, miettes d'angoisse et de terreur mêlées Qu'aimerais-tu au juste ? Tu voudrais ne plus sortir, ne plus côtoyer personne Tu voudrais arrêter de souffrir pour ce que d'autres trouvent banal voire amusant Et doucement, tu ne peux que pleurer, avoir peur de ta vie, et de l'existence de tes jours sombres et douloureux Leurs regards ? De multiples couteaux acérés, plantés dans ta chair fragile Leurs critiques ? A chacune, un morceau de toi se tord de souffrance Comment vivre d'une telle façon ? Toi-même ne le sais pas.
Si léger qu’est le poids de la vie sur mes frêles épaules. Si insoutenable qu’est mon être, éparpillé dans cette pièce. Je suis seule, femme accroupie dans l’ombre de sa demeure. Un cadavre sans fantôme, qui s’enchaîne à lui-même. Ma prison est le monde entier, et ce cachot est mon abri. Les autres humains sont des spectres, qui hantent mon cimetière. Je me blesse en craignant d’être blessée. Je me préserve de vivre pour éviter ma mort.
Et je reste seule, avec mes poupées de poussière. Si précieux que sont à mes yeux, les motifs de ces murs. Combien mes yeux savent se perdre, dans l’infinité des textures de ma dorée prison. Mes seules amies, sont ces ombres dessinées, par ce jour qui avance. Si familier qu’est se décor, ou tout est à sa place, tout est immobile. Mon vrai ennemi, n’est pas la mort. C’est la vie, qui fait naître la douleur. C’est la beauté, qui me laisse tremblante d’une soif toujours inétanchée. Ce sont les compliments, qui font entrevoir la dureté des plus sombres jugements. Ma cage est si douce, laissant naitre un monde libéré des entraves du bien et du mal. Mon agonie, si délicieuse, sans personne pour me voir exister.
Je suis un mariole sans fil, laissé à la dérive. Je suis cette larme, au coin de mes lèvres, que le moindre soubresaut saurait faire basculer. Je suis la princesse de mon univers. Où le temps se fige, juste avant la tempête. Où les monstres dorment, d’un sommeil sans rêve. Je suis l’histoire sans fin, sans ligne, ni direction. Je suis un livre vide, qui craint d’être remplis.
N’osez point me toucher. Moi, flocon de givre, ne saurait qu’être anéanti dans le moindre des effleurements. Ne tuez pas le dragon qui gruge mon âme. Enroulé contre mon cœur, telle la fleur à épine, vous ne sauriez que nous briser tout deux.
Mon passé est si lourd, m’appuyant contre cette terre. Mais si brillamment retenu, par ce simple fil. Oserais-je le trancher, et gagner les étoiles ? Libérée de se fardeau, pourrais-je enfin conquérir l’horizon et caresser les arc-en-ciel ?
Je sais bien que non.
Je dois laisser vivre ce dragon qui se nourrit de mon souffle. Il doit encore dormir, au plus profond de mon cœur. Je dois le maîtriser, et en faire mon disciple. Ce n’est que par ses ailes, que je pourrai voler.
Je t'en remercie Fly ... quel beau texte, nommé 'Gora', tu as mis les bons mots. Touchée, coulée ... Ce texte est la propriété de FlyLeaf_ . Merci de ne pas l'utiliser pour vos fins personnelles.
Quelle grande question ça ... le lycée ... Vous devez sûrement deviner par vous-mêmes que cet espace m'angoisse plus que tout autre chose ... Sur ma liste de voeux de lycée, j'en ai mis deux. L. Weiss et J. Ferry. Seul hic ? J. Ferry compte 1600 élèves (aux environs je crois). Et L. Weiss seulement dans les 600 ... Alors vous comprenez tout aussi bien que je veuille L. Weiss plus que tout ! Mais voilà .. ce n'est pas mon lycée de secteur .. alors pour y entrer, j'ai dû prendre une option assez rare : "La section européenne". Le problème ? je ne suis pas du tout motivée pour cette option ...
Ca me hante. Ca me stresse. Nouvelles personnes, nouveaux profs, nouvelle ville, nouveau trajet ... seule.